Une Nuit Funeste
Le monde du cinéma est sous le choc suite à la découverte tragique du réalisateur iranien de renom, Dariush Mehrjui, et de sa femme, Vahideh Mohammadifar, assassinés à leur domicile à Téhéran. Cette nuit funeste du samedi 14 octobre a été marquée par une violence inouïe, laissant les circonstances de ce meurtre encore enveloppées de mystère.
Une Série Noire pour le Monde du Spectacle
Alors que le monde connaît déjà son lot de tragédies, entre la découverte du corps de Marwan Berreni, une star de la série « Plus belle la vie », et le décès de l’actrice emblématique de « Twin Peaks » et de « Carrie », Piper Laurie, une nouvelle terrible nouvelle secoue le monde du cinéma.
Le Triste Sort de Dariush Mehrjui et sa Femme
Dariush Mehrjui, le cinéaste iranien âgé de 83 ans, et sa femme, Vahideh Mohammadifar, une scénariste et scénographe de talent, ont été découverts sans vie à leur domicile situé dans la province de Téhéran. Les premiers éléments de l’enquête révèlent que le couple aurait été poignardé à plusieurs reprises au cou, dans une scène macabre. C’est leur fille, Mona, qui aurait fait cette découverte déchirante en trouvant les corps inanimés de ses parents.
Un Mystère à Élucider
Pour l’instant, les circonstances entourant ce tragique meurtre demeurent floues. Cependant, les médias iraniens ont relayé des informations selon lesquelles Vahideh Mohammadifar avait récemment révélé dans le journal indépendant « Etemaad » avoir été menacée par un individu. De plus, il semblerait que leur domicile ait été cambriolé. Malgré ces faits, aucune plainte officielle n’avait été déposée auprès de la police locale. Le cambriolage aurait impliqué le vol d’ordinateurs, d’appareils photo et d’instruments de musique.
Une Légende du Cinéma Iranien
Dariush Mehrjui, bien que relativement peu connu en France et en Europe, était une personnalité marquante du cinéma iranien. À l’âge de 83 ans, il a consacré sa vie au septième art en dépit de la censure persistante en Iran due aux strictes lois islamiques. Sa carrière est une histoire de persévérance et de résistance à la fois artistique et politique.
Sa notoriété a franchi les frontières de l’Iran en 1969 avec son film « La Vache », qui a été salué à l’international et a valu à Mehrjui un prix du jury à la Mostra de Venise en 1971. En 2014, Paris a rendu hommage à son travail en projetant certaines de ses œuvres au Forum des Images. Dariush Mehrjui a joué un rôle clé dans le cinéma iranien en plaidant pour la liberté d’expression, aux côtés d’autres figures emblématiques du cinéma comme Taraneh Alidoosti et Golshifteh Farahani.
Un Acte Héroïque pour la Liberté
La perte tragique de Dariush Mehrjui et de sa femme Vahideh Mohammadifar est un coup dur pour le cinéma iranien et l’industrie cinématographique internationale. L’héritage laissé par Mehrjui, ainsi que sa lutte pour la liberté artistique dans un climat politique difficile, resteront gravés dans l’histoire du cinéma. La véritable nature de ce crime odieux doit encore être élucidée, mais il est d’ores et déjà certain que Dariush Mehrjui et sa femme resteront dans les mémoires comme des défenseurs de la liberté et du septième art, même face à l’adversité. Le monde du cinéma et au-delà pleure la perte de ces deux artistes exceptionnels.